Ma futurologie ou l'algorithme occidental

Enquête sur une loi de l'Histoire

Exposition de l'algorithme occidental

Recherche d’un algorithme de la civilisation occidentale

Sur la base des constatations effctuées dans les deux précédentes pages, nous voyons que le monde paraît avoir vécu deux fois - pour la deuxième seulement partiellement - la même aventure historique à une échelle différente : par deux fois des communautés humaines ont évolué, agi et réagi de la même façon au mêmes menaces, aux mêmes problèmes et devant les mêmes opportunités. La première fois tout se fit à l’échelle de cités : cité-états grecques, Rome, Carthage ; la deuxième fois l’échelle fut celle de pays : nations européennes, Etats-Unis, URSS. L’accroissement de l’échelle fut dû à l’existence même du premier cycle qui amena une cité à bâtir un tel empire que son démembrement donna naissance à des nations dont la superficie valait bien celle des empires qui avaient vécu mille ans auparavant. Au cours de chacun des deux cycles, la puissance de l’Occident - car tous les acteurs de ces phénomènes, les grecs et Rome, l’Europe et les Etats-Unis, font partie de son camp et de son histoire - a été accrue et son hégémonie mondiale, de même que sa connaissance de l’univers, ont subi la même évolution. Si les évènements de cette histoire occidentale, que nous avons étudiés brièvement précédemment, n’ont pas nécessairement suivi exactement la même chronologie, même si le temps séparant deux évènements essentiels de l’histoire grecque, correspondant à deux évènements de l’histoire européenne, n’est pas proportionnel si l’on effectue une comparaison entre les destins des deux civilisations occidentales, le fait est que ces évènements se correspondent et sont le signe d’une répétition de l’Histoire qui n’est pas hasardeuse mais structurée et, pourrait-on dire, systématique.

Nous avons employé le terme dès le début de notre propos, il est bon de le définir : un algorithme est une “suite finie d’opérations élémentaires constituant un schéma de calcul ou de résolution d’un problème”. Il nous semble que cet instrument mathématique peut être comparé aux lois qui régissent selon nous le destin de l’Occident ; cela n’est peut-être pas mathématiquement orthodoxe, mais l’image nous paraît appropriée pour décrire le mécanisme que nous voyons dans cette répétition de schéma historique. Dans la présente pagee, nous nous proposons d’établir la “suite finie d’opérations élémentaires” qui constitue ce que nous appelerons l’algorithme de la civilisation occidentale. Ces opérations finies sont décelables dans ce que nous avons évoqués comme “évènements-clés” que l’on retrouve d’un cycle sur l’autre.

Le premier cycle de la civilisation occidentale débute, selon l’auteur de ces lignes, avec l’invasion de la Grèce par les Achéens au XVeme siècle avant J.-C. et s’achève avec la chute de l’Empire romain d’Occident en 476. L’existence de la Grèce et de l’Europe d’une part et de Rome et de l’Amérique d’autre part nous indique que deux séries d’opérations élémentaires parallèles doivent constituer l’algorithme que nous cherchons à découvrir. En raison des civilisations qui furent les protagonistes du premier cycle, nous nommerons ces deux séries la suite A et la suite B, ou suite grecque et suite romaine, et le lecteur s’apercevra qu’elles s’appliqueront aussi bien respectivement à l’Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, ce que d'ailleurs nous illustrerons.

Nous souhaitons humblement avouer le caractère très littéraire de cet “algorithme” qui fera peut-être bondir des lecteurs mathématiciens, mais l'esprit de cet outil mathématique nous a paru judicieux pour évoquer dans la pensée de notre public le caractère systématique et récurrent de l’évolution occidentale. Le terme a donc été choisi par analogie, par souci d'illustration.

I La suite grecque (A)

L’histoire grecque, comme l’histoire européenne, commence par une invasion par un peuple conquérant bâtissant un empire. L’histoire grecque par celle des Achéens bâtisseurs de l'empire mycénien, l’histoire européenne par celle des romains. D’où l’on peut déduire la première opération élémentaire :

Opération élémentaire 1 : invasion des territoires de départ de la future civilisation par un peuple étranger

La Grèce subit ensuite les invasions doriennes et des Peuples de la Mer, l’Europe celle des Barbares, invasions qui renversent l'empire précédent et plongent la Grèce dans ses Siècles Obscurs, l'Europe dans son Moyen Age.

Opération élémentaire 2 : nouvelle invasion du territoire qui renverse l’ordre des premiers envahisseurs et provoque une période de disparition de la culture ancienne et de gestation d'un ordre nouveau

Vient ensuite, en Grèce, l’émergence des cités qui firent l’histoire de sa civilisation : Athènes, Sparte, Rhodes... De même après la chute de l’Empire romain se sont bâties de nouvelles nations : France, Allemagne, Angleterre... Nous utiliserons le terme d’ “états” pour désigner chacune de ces entités.

Opération élémentaire 3 : apparition des états qui participeront de la même civilisation

Si les cités grecques ont le sentiment de faire partie du même ensemble humain ( on appelle ce sentiment la grécité ) et les royaumes européens d’appartenir à la Chrétienté, puis à la civilisation Européenne, les états ne luttent pas moins entre eux pour conserver leur indépendance et acquérir la suprématie au sein de leur communauté.

Opération élémentaire 4 : opposition entre les états de la même civilisation pour l’hégémonie

La puissance croissante des états passe par l’expansion qui s’effectue par l’instauration de colonies dans l’ensemble du monde connu et accessible.

Opération élémentaire 5 : création par les états d’un empire colonial

Arrive un moment où se créent deux "camps" distincts, deux groupes d'alliés s'opposant l'un à l'autre.

Opération élémentaire 6 : cristallisation d'un antagonisme au sein de la civilisation : bloc démocratique, pacifiste, maritime et commerçant contre bloc totalitaire, militariste, continental et autarcique

Cette opposition amène alors un conflit tragique où les régles conventionnelles de la guerre sont abandonnées à cause de l’acharnement des deux camps : c’est le cas de la guerre du Péloponnèse et des deux Guerres Mondiales.

Opération élémentaire 7 : guerre totale entre les deux camps

Les forces dépensées dans la guerre totale laissent la civilisation épuisée par sa lutte interne ce qui entraîne un affaiblissement de sa position mondiale et la perte de nombreuses possessions extérieures. C’est une perte de puissance et d’influence qui fut caractérisée aussi bien en Grèce qu’en Europe et que nous avons décrite plus haut.

Opération élémentaire 8 : perte de l’hégémonie mondiale, affaiblissement au profit de puissances émergentes

L’ascension parallèle d’une superpuissance mondiale met la civilisation en question en position d’infériorité : elle passe sous la tutelle de cette autre puissance conquérante. Ainsi la Grèce passa-t-elle sous la tutelle romaine, ainsi l’Europe est-elle sous tutelle américaine : culturelle (le déversement de la musique, des films, des produits alimentaires et des concepts d’émissions télévisées américains en Europe est permanent depuis la Seconde guerre), militaire (OTAN), économique...

Opération élémentaire 9 : l’ensemble d’états de la civilisation passe sous la tutelle de la superpuissance de la suite romaine

C’est à ce stade que les deux suites d’opérations se rejoignent ou plutôt que la suite grecque s’unit à la suite romaine, laquelle se poursuit au-delà de ce point jusqu’à la fin de l’algorithme.

II La suite romaine (B)

Rome fut fondée sous l’égide des Etrusques et subirent l'influence grecque toute proche (le sud de l'Italie était la Grande Grèce) alors que les Etats-Unis naquirent en tant que colonie anglaise. D’où l’opération élémentaire initiale :

Opération élémentaire 1 : une communauté est fondée par une civilisation préexistante, sous l'influence de la civilisation de la suite grecque

Puis le nouvel état s’oppose à la civilisation-mère, et revendique son indépendance. Rome proclama ainsi sa République en - 509, l'Amérique son indépendance en 1776.

Opération élémentaire 2 : rejet de la suzeraineté de la civilisation-mère

L’émancipation de la tutelle de la civilisation-mère, remettant en question l’organisation traditionnelle du pouvoir, entraîne la création d’un nouveau régime politique conforme aux voeux de l’état nouvellement indépendant (nous avons étudié cette question dans le paragraphe consacré à l’instauration de la République à Rome et en Amérique ).

Opération élémentaire 3 : dégoût de la royauté et instauration de la république avec caractères sociologiques particuliers ( religion civile, méfiance vis-à-vis du pouvoir central, défense acharnée de l’indépendance, impérialisme défensif )

Nous arrivons alors à un moment de la suite où la chronologie est incertaine entre deux “opérations élémentaires” : il s’agit de l’étape de guerre civile (guerre Sociale, guerre Servile et guerre civile à Rome, guerre de Sécession pour l’Amérique ) et de celle de lutte contre un rival de puissance équivalente pour la conquête de la suprématie (guerres puniques pour Rome, guerre froide pour l’Amérique ).

Rome a connu sa guerre civile cent ans après la fin de son combat contre Carthage, la guerre de Sécession précède d’un siècle le face-à-face avec l’URSS dans l’histoire des Etats-Unis. On peut donc légitimement penser que ces deux étapes, n’étant pas l’une subordonnée à l’exécution préalable de l’autre, peuvent indifférement adopter les deux chronologies sans préjudice pour le développement de la suite. Nous mettrons donc ces deux opérations sur le même plan en les nommant Opération élémentaire 4 et 4’.

Opération élémentaire 4 : crise de la république et guerre civile

Opération élémentaire 4' : confrontation à un état concurrent puissant et hostile

La chute de Carthage laissa Rome maîtresse de toute la Méditerranée occidentale, et dans un état de puissance assez écrasante pour pouvoir revendiquer la domination sur l'Orient. L'effondrement de l'URSS a élevé les Etats-Unis au rang d'hyperpuissance, responsable de la gouvernance mondiale.

Opération élémentaire 5 : La nation reste sans rivale en position d'hégémonie

La logique de conquête et de domination dans laquelle est alors entraîné l’état l’amène à une expansion continue qui lui fait placer sous sa tutelle les états de la suite A . C’est ici le point de jonction des suites A et B. À partir de là l’algorithme se réduit à la suite romaine.

Opération élémentaire 6 : les états de la suite A (grecque) passent sous tutelle de l’état de la suite B (romaine)

Dès lors nous n’avons plus que l’histoire de Rome pour nous guider dans la recherche des opérations élémentaires suivantes, l’Amérique n’ayant vraisemblablement pas encore dépassé ce stade de son évolution.

Le stade suivant, si l’on en croit l’expérience romaine, doit être celui de l’Empire. Cela ne serait guère surprenant, l’Amérique ayant jusqu’ici suivi la même évolution politique que Rome à travers la royauté et la république. D’aucuns penseront sans doute que c’est là une hypothèse farfelue, que la plus vieille et la plus grande démocratie du monde ne saurait sombrer dans un régime despotique. Il est pourtant des indices qui tendent à montrer le contraire.

Rome était très fière de son “régime mixte” (référence aux réflexions sur les régimes politiques des penseurs grecs, notamment Platon et Aristote ) et haïssait par-dessus tout l’idée de royauté, de pouvoir d’un seul, ce qui s’exprimait par ailleurs dans les institutions de la République, nous l’avons dit. Tous ces caractères se retrouvent en Amérique. Avant l’Empire, un déclin des structures républicaines s’était amorcé à Rome : on vit apparaître des régimes de fait étranges, les triumvirats : César, Pompée et Crassus puis Marc-Antoine, Octave et Lépide. On sait qu'Auguste sut fort bien déguiser le changement de régime en système de préservation de l’ancien. Par toutes les concessions faites par les américains sur leurs libertés et leurs principes moraux au nom de la lutte contre le terrorisme, c’est-à-dire de la protection de leur mode de vie (exemple : le Patriot Act), ceux-ci ont montré que, paradoxalement, ils sont prêts à sacrifier leur liberté chérie en espérant la défendre. En voyant Auguste, princeps, soit premier des citoyens égaux, se hisser seul à la tête de la République en expliquant qu’il rendait le pouvoir au Sénat, les romains pensèrent que la république était sauvée des menaces de tyrannie après cinquante ans de Marius, de Sylla, de Crassus, de Pompée, de César et de Marc-Antoine. C’était au contraire le despotisme qui triomphait, mais il triomphait sous les masque de l’ordre, de l’unité restaurée et de la république toujours debout. Alors, oui, l’auteur de ces lignes pense que les Etats-Unis s’acheminent vers l’Empire car c’est leur évolution logique. D’où :

Opération élémentaire 7 : l’Empire succède à la République

L’Empire, à Rome, amena l’apogée de la civilisation romaine dont l’art et la culture, s’imprégnant toujours plus d’héllenisme, gagnèrent en raffinement ( “J’ai trouvé une ville de brique, je laisse une cité de marbre” disait à peu près Auguste à la fin de son règne ). L’Amérique est actuellement, de loin, la plus grande puissance mondiale, même si les économistes pensent que l’économie chinoise rattrappe celle des Etats-Unis, cela n’est pas encore fait : dans les années 1980 on a dit la même chose du Japon et cela n’arriva pas au bout du compte alors que l’Amérique est aujourd’hui plus puissante que jamais.

On notera qu'à Rome, le début de l'Empire correspondit à quelques années près à la conquête de la Gaule, c'est-à-dire le point de départ de la civilisation européenne. Il semble donc que cette étape corresponde au début de la suite A pour l'Europe : l'invasion par les Romains.

Opération élémentaire 8 : hégémonie absolue sur le monde connu, absence de rivaux et les puissances concurrentes sont soumises (à cette époque se réroule l'opération élémentaire 1 de la nouvelle suite A)

L’apogée précède le déclin, qui s’achève par le démembrement de l’empire. Celui de Rome se fit sous la pression barbare. Nous ne saurions ici prédire la cause du démembrement final de l’empire américain mais il paraît certain qu’il adviendra et avec lui prendra fin le deuxième cycle de la civilisation occidentale. Pour l'Europe, cet évènement correspond aux invasions barbares, soit l'opération élémentaire 2 de la suite A.

Opération élémentaire 9 : déclin et démembrement de l’empire (opération élémentaire 2 de la nouvelle suite A)

Si l'on synthétise, on obtient le schéma suivant :

L'algorithme de la civilisation occidentale
Suite A Suite B
Opération élémentaire 1 : invasion des territoires de départ de la future civilisation par un peuple étranger

Opération élémentaire 2 : nouvelle invasion du territoire qui renverse l'ordre des premiers envahisseurs et provoque une période de disparition de la culture ancienne et de gestation d'un ordre nouveau

Opération élémentaire 3 : apparition des états qui participeront de la même civilisation

Opération élémentaire 4 : opposition entre les mêmes civilisations pour l'hégémonie
Opération élémentaire 1 : une communauté est fondée par une civilisation préexistante sous l'influance de la civilisation de la suite A

Opération élémentaire 2 : rejet de la suzeraineté de la civilisation-mère

Opération élémentaire 3 : dégout de la royauté et instauration de la république avec caractères sociologiques particuliers ( religion civile, états de la méfiance vis-à-vis du pouvoir central, défense acharnée de l'indépendance, impérialisme défensif)
Opération élémentaire 5 : création par les états d'un empire colonial

Opération élémentaire 6 : cristallisation d'un antagonisme au sein de la civilisation: bloc démocratique, pacifiste, maritime et commerçant contre bloc totalitaire, militariste, continental et autarcique
Opération élémentaire 4 : crise de la république et guerre civile Opération élémentaire 4' : confrontation à un état concurrent puissant et hostile
Opération élémentaire 7 : guerre totale entre les deux camps

Opération élémentaire 8 : perte de l'hégémonie mondiale, affaiblissement au profit de puissances émergentes

Opération élémentaire 9 : l'ensemble d'états de la civilisation passe sous la tutelle de la superpuissance de la suite B
Opération élémentaire 5 : la nation reste sans rivale en position d'hégémonie

Opération élémentaire 6 : les états de la suite A passent sous tutelle de l'état de la suite B
(Ici les deux suites d'opérations se fondent en une seule : la deuxième partie de la suite B)

Opération élémentaire 7 : l'Empire succède à la République

Opération élémentaire 8 : hégémonie absolue sur le monde connu, absence de rivaux et les puissances concurrentes sont soumises

(à cette epoque se déroule l'opération élémentaire 1 de la nouvelle suite A)

Constatons sa correspondance avec l'histoire gréco-romaine d'une part, l'histoire euro-américaine d'autre part :

L'Empire Gréco-romain
Suite Grèque Suite Romaine
Opération élémentaire 1 : invasion de la Grèce par les Achéens

Opération élémentaire 2 : nouvelle invasion de la Grèce par les Doriens. Fin de la civilisation Mycénienne

Opération élémentaire 3 : apparition des cités de la Grèce classique

Opération élémentaire 4 : opposition entre les cités grecques pour l'hégémonie

Opération élémentaire 5 : la Grèce colonise le pourtour méditerranéen

Opération élémentaire 6 : opposition entre Athènes et Sparte : puissance démocratique, commerçante et maritime contre puissance totalitaire, autarcique et continentale

Opération élémentaire 7 : guerre du péloponnèse

Opération élémentaire 8 : recul de la puissance grecque en méditerranée occidentale

Opération élémentaire 9 : la Grèce est conquise par Rome
Opération élémentaire 1 : fondaison de Rome, fusion de villages sous autorité Etrusque

Opération élémentaire 2 : les rois étrusque sont chassés. Indépendance de Rome

Opération élémentaire 3 : instauration de la République romaine et lutte pour conserver l'indépendance

Opération élémentaire 4 : guerres Puniques

Opération élémentaire 5 : crise de la République : Guerre Sociale ( soulevement des cités alliées assemblées en confédération) et guerre civile

Opération élémentaire 6 : Hégémonie romaine en méditerranée

Opération élémentaire 7 : Rome s'empare de la Grèce
(Ici les deux suites d'opérations se fondent en une seule : la deuxième partie de la suite romaine)

Opération élémentaire 8 : l'Empire succède à la République

Opération élémentaire 9 : hégémonie absolue sur le monde connu (romanisation de l'europe de l'ouest)

Opération élémentaire 10 : déclin et démembrement de l'Empire (invasions barbares en Europe de l'ouest)
L'Empire Euro-américain
Suite Européene Suite Américaine
Opération élémentaire 1 : invasion de l'Europe de l'ouest par les Romains

Opération élémentaire 2 : invasion de l'Europe de l'ouest par les Barbares. Chute de l'Empire romain

Opération élémentaire 3 : apparition desroyaumes formant la Chrétienté, structuration des états

Opération élémentaire 4 : opposition entre les royaumes pour l'hégémonie

Opération élémentaire 5 : l'Europe colonise le monde : époque des empires coloniaux

Opération élémentaire 6 : opposition en Europe entre la France et l'Allemagne

Opération élémentaire 7 : antagonisme interne et Grande Guerre. Seconde Guerre Mondiale : France et Angleterre, démocratie, puissances maritimes, commerciales, pacifistes opposées à l'Allemagne et ses alliés : puissance totalitaire, continentale,autarcique, militariste

Opération élémentaire 8 : perte de l'hégémonie mondiale au profit des Etat-Unis et de l'URSS

Opération élémentaire 9 : l'Europe est partagée entre l'OTAN et le pacte de Varsovie,puis passe sous contrôle du seul OTAN
Opération élémentaire 1 : fondation de colonies, destinées à devenir les Etats-Unis d'Amérique, par les Européens

Opération élémentaire 2 : Guerre d'Indépendance et rejet de la Couronne britanique

Opération élémentaire 3 : instauration de la démocratie par les pères fondateurs

Opération élémentaire 4 : Guerre de Sécession : Union contre Confédérés

Opération élémentaire 4' : Guerre Froide : opposition avec la Russie

Opération élémentaire 5 : hégémonie américaine : interventions au Proche et Moyen-Orient

Opération élémentaire 6 : l'Europe devient dépendante de l'Amérique
(Ici les deux suites d'opérations se fondent en une seule : la deuxième partie de la suite américaine)

Les concordances sont bien sûr incontestables. Et il faut rappeler que ne figurent pas dans cette synthèse sous forme d'algorithme les questions de l'évolution de la place des arts et des spectacles, ou de l'apparition des prétentions démocratiques dans ces sociétés, etc... autant de points que nous avons soulignés par ailleurs.

Nous allons enfin essayer d'utiliser cet outil pour tenter d'esquisser, à grands traits, l'avenir de nos civilisations.

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